samedi 21 février 2009

Portes ouvertes du Séminaire : c'est pour bientôt !





Samedi 28 mars
13h-14h : accueil
14h-16h : concert d’orgue
16h-16h30 : goûter
16h30-18h : table ronde
avec Mgr Francesco Follo, observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, Patrice Cavelier, diacre, secrétaire général de Radio France, Dr Xavier Emmanuelli, ancien ministre, président du Samu Social de Paris, et Claire Lesegretain, grand reporter à La Croix
18h30-19h : vêpres solennelles
présidées par Mgr Joseph Doré, archevêque émérite de Strasbourg et ancien doyen de la faculté de théologie de l'Institut catholique de Paris
19h-20h30 : dîner
20h30-21h : procession dans le jardin
21h-22h : veillée témoignages
puis, pendant toute la nuit, veillée d’adoration

Dimanche 29 mars
9h : laudes
9h30 : petit-déjeuner
11h : messe présidée par le P. Robert Scholtus, puis verre de l’amitié

mercredi 4 février 2009

« afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle » – l’Evangile de ce dimanche



« En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
« Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
« Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : ‘‘Tout le monde te cherche.’’ Mais Jésus leur répond : ‘‘Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti.’’ Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais. »
(Mc 1,29-39)

Jésus, maître généreux
La première observation que je veux formuler ici est l’extrême disponibilité de Jésus. Ils sont nombreux à s’adresser à lui, pour la belle-mère de Simon que Jésus va guérir sur le champ, et pour les nombreux malades et possédés de Capharnaüm, au point que « la ville entière se pressait à la porte ». Même si Capharnaüm n’est pas une grande ville, cela fait quand même du monde !
Eh bien Jésus ne se comporte pas comme les grands guérisseurs, comme une star de la thaumaturgie, la réussite de son action ne le rend pas plus distant des foules qui viennent à lui. Sa renommée se fait grande, son succès est reconnu de tous, mais lui reste le même, disponible, touché par toute souffrance, par chaque rencontre.
Notons aussi que nous sommes en Galilée, la fameuse « Galilée des nations », cela signifie que sans doute, parmi ces foules qui se pressent devant la maison, il y a certes des Juifs mais aussi de nombreux étrangers et païens. Jésus ne s’en préoccupe guère, qui guérit toutes sortes de malades et chasse de nombreux esprits mauvais. Car la souffrance n’a pas de visage.

La prière au fondement de la journée
La place de la prière dans la vie publique de Jésus est intéressante pour nous. Trop souvent, nous prétextons d’un emploi du temps trop chargé et nous regrettons de ‘‘ne pas pouvoir prier’’. Jésus nous montre la voie : pour guérir tous les malades et les possédés qui se pressaient la veille devant sa porte, il s’est sans doute couché tard. Fatigué, il n’a peut-être pas pu se retirer pour prier très longtemps. Mais le matin, il s’est levé tôt.
La prière de veille, le matin, est d’ailleurs une bonne façon de faire advenir le royaume de Dieu, comme le dit Dom André Louf dans son bon livre Seigneur, apprends-nous à prier. Il montre qu’en se levant avant le jour pour prier Dieu, le croyant fait accélérer le temps du retour glorieux du Christ.
C’est un bel encouragement pour nous à toujours garder du temps pour Dieu, même quand nous avons beaucoup à faire.

« c’est pour cela que je suis sorti. »
Cette dernière phrase de Jésus est un peu énigmatique : d’où Jésus est-il sorti ? De sa maison à Capharnaüm pour aller prier ? De sa vie cachée, où pendant trente ans il a préparé son ministère public ? Du sein du Père, quand il s’est fait homme ? La réponse à cette question est difficile à donner ; mais en tout cas, c’est pour proclamer la Bonne Nouvelle qu’il est sorti. C’est pour proclamer le salut du monde que Jésus s’est fait homme et qu’il a embrassé son ministère public itinérant.
Voilà pour nous un appel à sortir de chez nous, et aussi de nous-mêmes, pour aller annoncer la Bonne Nouvelle, comme Jésus nous a appris à le faire. C’est d’ailleurs son dernier ordre, dans l’Evangile selon saint Marc que nous lisons cette année : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. » (Mc 16,15)